Actualités
Qualité de l’air intérieur : appui de l’Anses pour la mise en place d’un étiquetage des produits d’ameublement
Après d’importants travaux sur l’air extérieur, l’Anses s’est fortement mobilisée sur la qualité de l’air intérieur. Parmi les risques liés aux polluants de l'air intérieur, les matériaux de construction ainsi que les produits de décoration et d’ameublement, sont régulièrement cités comme des sources de pollution du fait de leurs émissions en polluants volatils, voire semi-volatils. Depuis 2013, l’étiquetage des produits de construction et de décoration vendus en France est devenu obligatoire et le 3
ème plan National Santé Environnement prévoit l’extension de cette mesure aux produits d’ameublement. Dans ce cadre, l’Anses a été saisie par les ministères en charge de la santé et de l’écologie afin d’identifier puis de sélectionner une liste de substances chimiques prioritaires. L’Anses publie ainsi la liste de 31 substances qu’elle juge prioritaires en vue d’appuyer les pouvoirs publics dans la mise en œuvre future de l’étiquetage des produits d’ameublement relatifs aux polluants volatils.
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Qualité de l’air intérieur dans les bâtiments performants en énergie
En collaboration avec Atmo Picardie, l’INERIS a étudié sur le terrain les interactions entre la qualité de l’air intérieur, le confort et la consommation énergétique dans quelques bâtiments performants en énergie. Les travaux, financés par l’ADEME et la Région Picardie, ont permis de constater que la qualité de l’air intérieur dans ces bâtiments est globalement satisfaisante, malgré quelques défauts de fonctionnement des systèmes de ventilation. A cette occasion, des recommandations ont été émises pour assurer le maintien d’une bonne qualité de l’air.
Communiqué de presse
Un ouvrage sur les impacts sanitaires de la stratégie d'adaptation au changement climatique
Le changement climatique a des impacts directs sur notre santé. Il a également des effets sanitaires indirects, en modifiant la biodiversité, la végétation ou la production agricole. On assiste aussi à l'apparition de nouvelles maladies infectieuses et les indicateurs épidémiologiques (pathologies liées aux vagues de chaleur, émergence ou réémergence de maladies virales ou infectieuses, etc) sont au rouge. Il est désormais impératif d'agir en tenant compte des interactions climat-énergie-économie-biodiversité-santé dans le cadre d’une écologie globale de la santé. L’enjeu est clair : si les températures de surface augmentent de 4 à 6 °C d’ici à la fin du siècle, il est à craindre que l’enchaînement des événements devienne incontrôlable avec des conséquences géopolitiques gravissimes. Cette étude très fouillée, fondée sur des études scientifiques avec diverses projections pour le XXIème siècle et au-delà, présente en détail le Plan national d'adaptation au changement climatique.
Publication du Groupe Adaptation et prospective du Haut Conseil de la santé publique présidé par Jean-François Toussaint, HCSP, La Documentation française, collection Avis et Rapport, 2015/10, 136 p.
Effets du changement climatique : des risques encore abstraits pour les Français
Parmi les différentes questions environnementales, le changement climatique est le premier sujet de préoccupation des Français. Ce risque s'avère cependant difficile à appréhender de manière concrète. Interrogés sur les conséquences que les changements climatiques pourraient avoir pour eux à l'avenir, un quart des Français disent ignorer les impacts potentiels que constituent pour eux une augmentation de la température. Au rang des conséquences redoutées, les phénomènes météorologiques extrêmes et les problèmes de santé induits par le changement climatique devancent les impacts territoriaux et la dégradation des conditions de vie. Les impacts sanitaires arrivent en troisième position (17%) avec la crainte des maladies respiratoires (qualité de l'air), la qualité des produits agricoles (intoxications), la dégradation de la qualité de l'eau, les cancers, la prolifération d'insectes (maladie infectieuse) ou de plantes allergènes.
Dossier du service d'Observation et statistiques du ministère en charge de l'environnement
Climat : les contributions des états pour la COP21
En décembre 2014, les négociateurs internationaux réunis à Lima au Pérou se sont accordés pour faire en sorte que les engagements que prendront les 196 Etats participant aux négociations onusiennes sur le climat soient connus le plus en amont possible. Echaudés par l'échec de Copenhague en 2009, ils ont aussi souhaité que le plus grand nombre d'Etats participent à l'effort de réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), ouvrant la voie à une grande liberté en matière d'engagement. Progressivement, les 196 Etats participant aux négociations climatiques ont ainsi dévoilé leur engagement à la lutte contre les changements climatiques en vue de la conférence de Paris en décembre 2015.
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La charcuterie serait cancérogène, la viande rouge probablement aussi
Les soupçons se confirment. Dans un document mis en ligne lundi 26 octobre et publié parallèlement dans la revue médicale The Lancet Oncology, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a annoncé le classement de la consommation de viande rouge comme « probablement cancérogène pour l’homme » (Groupe 2A). Celle des produits carnés transformés a été classée comme « cancérogène pour l’homme » (Groupe 1). Ces conclusions rejoignent celles avancées par l’Institut national du cancer (INCa) dans un état des lieux des connaissances publié en juin, qui considérait comme un facteur de risque « les viandes rouges et charcuteries pour le cancer du côlon-rectum ».
Selon l’organisme de recherche indépendant Global Burden of Diseases Project, 34 000 décès par cancer seraient imputables dans le monde, chaque année, à une alimentation riche en viandes transformées, tandis que les régimes riches en viande rouge pourraient être responsables de 50 000 décès par cancer annuellement. Par comparaison, la consommation de tabac provoque un million de décès par cancer par an environ dans le monde, la consommation d’alcool 600 000 décès et la pollution atmosphérique plus de 200 000 morts.
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Perturbateurs endocriniens : l’alerte des médecins
Les gynécologues-obstétriciens sont vent debout contre les perturbateurs endocriniens : jeudi 1
er octobre, leur Fédération internationale a publié un premier appel en ce sens, où ils conseillent notamment aux femmes enceintes de manger bio. En France, les médecins peinent à s’y mettre.
Cette déclaration de la fédération internationale des gynécologues-obstétriciens (Figo), soutenue par deux associations, WECF et HEAL, a été publiée dans l’International Journal of Gynecology and Obstetrics. La fédération propose notamment aux médecins de conseiller, aussi bien aux couples souhaitant fonder une famille qu’aux femmes enceintes et allaitantes, «de consommer des fruits et légumes frais sans pesticides», mais aussi d’«éviter les fast-foods et les autres aliments transformés autant que possible, tout en limitant les aliments lourds en graisses animales et certains poissons».
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En Rhône-Alpes
Villes Respirables : la région Rhône-Alpes à l'honneur
Lancé en juin dernier, l’appel à projets "
Villes respirables en 5 ans", vise à faire émerger des mesures exemplaires pour l’amélioration de la qualité de l’air. A l'occasion de la journée nationale de la qualité de l'air, Ségolène Royal a annoncé la liste des 25 dossiers récompensés, qui couvrent 735 communes et près de 15 millions d’habitants, soit 24 % de la population française. Les territoires lauréats mettront en œuvre des mesures fortes dans le domaine de la mobilité mais également, au regard des enjeux locaux, dans le domaine industriel, agricole, résidentiel. Ils bénéficieront d’un appui financier et méthodologique de l’Etat et de l’Ademe.
L'analyse des candidatures a abouti à la sélection de :
- 20 collectivités "Villes respirables en 5 ans" pour lesquelles on compte dans la région Rhône-Alpes : Annemasse (Communauté d'agglomération), Faucigny-Glières-Bonneville (Communauté de communes), Grenoble (Métropole), Lyon (Métropole), Saint-Etienne (Métropole),
- 3 collectivités lauréates « en devenir » avec des projets prometteurs qui bénéficient d’un délai complémentaire pour être complétés,
- 2 projets faisant l'objet d'un contrat local de transition énergétique.
L’association agréée de surveillance de la qualité de l’air, Air Rhône-Alpes, accompagnera les projets des collectivités rhônalpines.
En savoir plus (lien du site du ministère en charge de l'environnement)
Élections régionales : sondage sur les priorités environnementales des Français
Dans l’Hexagone, la protection de l’environnement trouve actuellement un écho important au sein de la population. Un écho qui devrait se manifester lors des élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, au cours desquelles les Français vont élire les nouveaux conseils régionaux de métropole et d’outre-mer pour un mandat de 6 ans. Le sondage réalisé par l’institut CSA le 15 septembre dernier étudie les « priorités » des Français dans le domaine des compétences régionales. Le maintien des lignes de transports express régionaux (nombre, fréquences…) est prioritaire pour 44 % des 1 003 personnes interrogées, et « important mais pas prioritaire » pour 44 % des sondés, soit une écrasante majorité soucieuse des transports de proximité. Prioritaire également pour 43 % des sondés : « l’allocation de 50 % des financements européens dédiés à l’agriculture au soutien de projets respectueux de l’environnement » (pour 46 %, ce sujet n’est qu’« important »). Le doublement de la production d’énergie renouvelable, elle, est jugée prioritaire et importante par respectivement 41 % et 44 % des sondés. Le développement de la consigne en vue du réemploi des emballages, notamment en verre, obtient moins de succès, avec 38 % de personnes le jugeant prioritaire. Enfin, l’instauration dans les cantines des lycées – qui dépendent des régions – « d’un ou deux repas sans viande par semaine avec en contrepartie de la viande de meilleure qualité aux autres repas » n'est jugée prioritaire que par moins de 25 % des sondés.
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Suivi des niveaux de polluants atmosphériques sur le Pays Roussillonnais en 2014
Cette étude menée en 2014 fait suite à l’étude « Air et Santé » de 2006-2007 qui avait permis pour la première fois d’évaluer les niveaux de 85 polluants simultanément sur 3 zones multi-émettrices de la région Rhône-Alpes, dont le pays roussillonnais.
Cette étude a été menée dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement 2, et fait partie intégrante de la deuxième phase (mesures complémentaires) du suivi environnemental global (SEG) du pays roussillonnais.
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Sur le web
Les déchets
Mises à jour de dossiers concernant les déchets par le Service d’observation et statistiques du ministère en charge de l’environnement
Déchets ménagers et assimilés
Déchets des agents économiques
Les chiffres clés de l'environnement - Édition 2015
Un nouveau document visant à dresser un panorama des enjeux environnementaux en France vient de paraître avec mise en ligne des principaux indicateurs (téléchargement possible au format excel des données). S'appuyant sur des séries temporelles longues, ces fichiers fournissent ainsi un aperçu des principales tendances caractérisant l'état des milieux naturels et de la biodiversité, la gestion et l'utilisation des ressources naturelles, ainsi que l'économie de l'environnement et l'évolution des comportements. Ces données visent également à fournir un panorama des relations entre la société, l’économie française et l’environnement.
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Intoxication au monoxyde de carbone : mise à disposition de nouveaux documents d’information
Les intoxications au monoxyde de carbone (CO) figurent parmi les risques graves de l’hiver. Selon les données de l’Institut de veille sanitaire (InVS), entre le 1er septembre 2014 et le 31 mars 2015, près de 3 500 personnes ont été exposées à des émanations de ce gaz, plus de 2 000 ont été prises en charge par un service d’urgence hospitalière et 34 en sont mortes. A l’approche de l’hiver, l’Inpes renouvelle donc ses messages de prévention.
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